Le prix de l’Institut

En distinguant Bernard Richter, l’Institut neuchâtelois récompense un artiste né et installé à Neuchâtel, d’où il mène une carrière internationale. Attaché à sa région, il continue à s’y produire en diverses occasions, comme tout récemment, lors des Jardins musicaux, dans la Petite messe solennelle de Rossini.

Bernard Richter, est l’un des ténors les plus recherchés de sa génération. Après ses études de chant dans sa ville natale, il passe à l’Opéra Studio suisse de Bienne, d’où il lance sa carrière internationale. Il se produit dans les plus grandes maisons d’opéra, notamment au Teatro alla Scala de Milan, au Royal Opera House de Londres, à l’Opéra d’État de Vienne, à l’Opéra national de Paris, à l’Opéra d’État de Bavière, au Teatro Real de Madrid, à l’Opéra de Zurich, au Grand Théâtre de Genève, au Nouveau Théâtre National de Tokyo et au Festival de Salzbourg.

Parmi les plus grands succès de sa carrière, citons les rôles de Pelléas (Pelléas et Mélisande) à Tokyo, Don Ottavio (Don Giovanni), Idomeneo de Mozart et Fierrabras de Schubert (rôles-titre) à La Scala de Milan, ses débuts au Royal Opera House de Londres dans le rôle de Tamino (Die Zauberflöte), une nouvelle production d’Ariodante au Théâtre Bolchoï de Moscou, dans lequel il a tenu le rôle de Lurciano, et ses débuts au Teatro Real Madrid dans le rôle-titre de La Clemenza di Tito. Rôle que Bernard Richter vient de reprendre au Grand Théâtre de Genève.

Bernard Richter est également un chanteur de concert recherché. Il a notamment interprété Elias et Lobgesang de Mendelssohn, l’oratorio Golgotha de Frank Martin, La Création de Haydn, la Messe en do majeur de Beethoven sous la direction de William Christie à Madrid, ainsi que la 9e Symphonie de Beethoven à Saint- Pétersbourg sous la direction de Teodor Currentzis et avec l’Orchestre symphonique de Vienne sous la direction de Philippe Jordan.

Ses engagements à l’opéra et en concert ont réuni Bernard Richter avec les chefs d’orchestre les plus distingués de notre époque, dont Philippe Jordan, Daniel Harding, William Christie, Adam Fischer, Kent Nagano, Marc Minkowski, Jeffrey Tate, Ivor Bolton, Nikolaus Harnoncourt, Fabio Luisi, Sir Neville Marriner, Sylvain Cambreling, Peter Schneider, Iván Fischer et Raphaël Pichon. Il a travaillé avec des réalisateurs tels que Laurent Pelly, Christof Loy, Nikolaus Lehnhoff, Keith Warner, Pierre- Emmanuel Rousseau, Jean-Marie Villégier, Christophe Honoré, Zabou Breitman et Kasper Holten.

Bernard Richter, lauréat du Prix de l’Institut 2024