L’histoire minière du canton est avant tout connue à travers le gisement de l’asphalte de la Presta, bien que d’autres plus petits gisements d’asphalte aient été exploités au Val-de-Travers ou au bord du lac de Neuchâtel (gisements de Buttes, du Bois-de-Croix, de la Combe-Bayon, de Saint-Aubin). Le charbon et la pierre calcaire ont également été exploités dans un cadre minier (mine de charbon du Locle, Petite Mine de Travers). Par ailleurs, diverses industries que l’on pourrait qualifier de « secondaires » ont pu se développer grâce aux extractions menées dans le canton, à savoir les fabriques de ciment des Convers, de Noiraigue et de Saint-Sulpice.
L’histoire des cimenteries est étroitement liée à celle du percement des tunnels de chemin de fer à la fin des années 1850. C’est le début d’aventures entrepreneuriales du ciment.
Maurice Grünig est un passionné de nature, d’histoire, de géologie et de patrimoine régional. Délégué à l’Énergie à la ville de La Chaux-de-Fonds pendant 48 ans, il profite actuellement de sa retraite pour organiser et guider des balades découvertes hors des sentiers battus. Il participe activement aux Journées européennes du patrimoine et donne des conférences. Membre du Spéléo-Club des Montagnes neuchâteloises depuis 53 ans, et président actuel de ce groupe, le monde souterrain lui est également très familier.
L’histoire de l’extraction minière en terre neuchâteloise occupe une bonne partie de ses loisirs depuis l’année 2005 ; après 17 ans de recherches, le moment lui a semblé propice de synthétiser ses vastes connaissances et de les transmettre au public.
Cette conférence annonce le cahier no 39 de l’Institut neuchâtelois, L’extraction minière en terre neuchâteloise, une histoire méconnue, dont Maurice Grünig est l’auteur principal. A paraître en novembre 2024, il se donne pour objectif de faire connaître à un large public l’extraction minière en terre neuchâteloise, un passé industriel certes proche dans le temps mais déjà tombé dans l’oubli. Il fournit aussi des éléments synthétiques intéressant plus spécifiquement les géologues, les naturalistes et les historiens.
